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Le futur de l’immobilier sera-t-il numérique ?

Comme la plupart des secteurs d’activité, l’immobilier connaît lui aussi sa mue numérique. Les outils digitaux à l’image des réseaux sociaux et des visites virtuelles prennent une part prépondérante dans le quotidien des agents immobiliers. À mon sens, cette situation, renforcée naturellement par la pandémie, ne doit pas faire oublier l’importance des rendez-vous physiques.

Aux premiers abords, faire de l’acquisition d’un bien immobilier une procédure exclusivement numérique peut paraître séduisant. De l’annonce disponible sur un réseau social à la prise de contact en visioconférence, de la visite virtuelle à l’acte d’achat par documents électroniques, tout semble aller de soi. Pour autant, acquéreurs et négociateurs risquent de ne pas s’y retrouver en oubliant qu’une relation, et a fortiori une relation de confiance, nécessaire à l’acquisition d’un bien immobilier, se noue aux fils des contacts.

Pour l’acquéreur, le besoin de transparence

Derrière les avantages de la visite virtuelle, qui permet de visiter un bien depuis chez soi, et de la réalité augmentée, qui offre la possibilité d’aménager l’espace avant même d’y avoir mis un pied, il existe plusieurs écueils. D’abord, une mauvaise appréciation du bien, de ses atouts comme de ses points faibles. En effet, une visite virtuelle ne permet pas de juger aisément du volume, de la luminosité ou encore de l’agencement. De même, elle ne dit rien quant à l’état de l’immeuble le cas échéant ou du quartier. Bref, la visite virtuelle, accompagnée de réalité augmentée ou non, est nécessairement incomplète. Alors certes, ne pas avoir à se déplacer, encore plus en cette période trouble, est bien pratique. Néanmoins, il faut garder à l’esprit qu’un écran n’offre qu’une vue superficielle, froide et très subjective sans aucun élément de contexte.

Pour le négociateur, une certaine perte de sens

L’âme du métier d’agent immobilier tient essentiellement dans le conseil et l’accompagnement. Pour être honnête, les outils numériques limitent drastiquement la marge de manœuvre du professionnel dans la mesure où, pour juger de l’engagement d’un acquéreur, pour comprendre et cibler ses besoins, la rencontre est essentielle. Or, c’est tout bonnement impossible lorsque le seul contact est numérique et quand les questions se bornent au bien visité. Sans perception des besoins, le négociateur ne peut orienter ses clients avec une simple vidéo, puisqu’il ne peut pas détecter le ressenti et les non-dits. Pour autant, rien n’empêche de faire des outils numériques des alliés, notamment vis-à-vis de la jeune génération. Une visite virtuelle peut être une première porte d’entrée. En revanche, le virtuel ne remplacera jamais le contact entre acquéreur, négociateur et/ou vendeur.

👉 Dans le secteur des transactions immobilières, les relations humaines sont primordiales. Elles font le sel de ce métier et lui donnent tout son sens.

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